<< < Стр.17 > >>

21 ноября (3 декабря) 1831 года.

№ 27. Выписка из Протокола Заседания Временного Правления Царства Польского, № 353. - О принятии мер к изъятию из обращения монеты, чеканенной во время польского мятежа.

Сообразив обстоятельства, изложенные в рапорте Члена по части Финансов, Казначейства и Контроля, 12 ноября (3 декабря) сего года за № 188, о воспрещении хода серебряной и мелкой монеты во время мятежа чеканенной, Временное Правление полагало, принимать таковую в податных податях и сборах казенных, для скорейшего изъятия оной из обращения без насильственной меры, и отправлять из Казначейства для надлежащего перелития на Монетный Двор.
Член Правления по части внутренних дел и Полиции по сему случаю подал мнение, о употреблении мер к выводу из обращения червонцев с Голландским клеймом, но с особенным революционным знаком. - Члены большинством голосов были того мнения, что поелику подати Государственные не взимаются золотом, то и трудно вывести монету сию, подобно серебряной, из употребления, а даже и не предвидится крайней в том надобности, как потому, что монеты сей выпущено мятежническим Правлением малое количество, так и потому, что она не имеет на себе революционного герба подобно серебряной и мелкой монете, которая по сей только причине не должна быть оставлена в обращении.

Верно с журнальным  постановлением: и. д. Генерального Секретаря Правления, Экстраординарный Статский Советник Тымовский.

(Архив бывш. Комиссии Финансов при Варшавской Казенной Палате).

18 (30) декабря 1831 года.

№ 28. Постановление Временного Правления Царства Польского, за № 905. - О передаче Варшавского Монетного Двора, по-прежнему, в ведение Правительственной Комиссии Финансов и Казначейства.

По Указу Всепресветлейшего, Державнейшего Государя Императора Николая 1, Самодержца Всероссийского, Царя Польского и проч. и проч. и проч.

Временное Правление Царства Польского,

Приняв в уважение, что присоединение Монетного Двора к Польскому Банку, последовавшее во время мятежнического Правительства, противно органичному постановлению 17 октября 1816 года; - равномерно имея в виду, что Королевским декретом об учреждении Польского Банка, не был поручен оному надзор за действиями Монетного Двора, по рассмотрении мнения члена Правления по части Финансов, постановляет.
Ст. 1. Монетный Двор состоять будет по-прежнему в заведывании Правительственной Комиссии Финансов и Казначейства, считая с 1 января.
Ст. 2. Все капиталы, принадлежавшие Монетному Двору во время присоединения оного к Банку, вместе с приращением, какое могло последовать от оборотов Монетного Двора в 1831 году, имеют быть возвращены оному.
Ст. 3. Внутреннее управление Монетного Двора Правительственная Комиссия представить на утверждение члену Правления по части Финансов.
Состоялось в городе Варшаве в заседании Временного Правления 18 (30) декабря 1831 года.

Председатель Временного Правления
Действительный Тайный Советник Федор Енгель.
Исполняющий должность Генерального Секретаря Временного Правления, Экстраординарный Статский Советник И. Тымовский.

Верно с подлинным, исполняющий должность Генерального Секретаря Временного правления, Экстраординарный Статский Советник И. Тымовский.

№ 905. В Правительственную Комиссию Финансов и Казначейства.

(Архив бывш. Комиссии Финансов при Варшавской Казенной Палате).

22 декабря 1831 года (2 января 1832 года).

№ 29. Представление Польского Банка Члену Финансовой части во Временном Правлению № 60. - О преждевременности изъятия Монетного Двора из ведения Польского Банка.

A Son  Excellence Monsieur le Conseiller d'Etat Actuel de Fuhrmann, membre du Gouvernement provisoire pour le département des Finances. La Banque de Pologne. Varsovie le 22 Décembre 1831 (2 Janvier 1832).
Ayant appris que la Commission des Finances et du Trésor vient de se prononcer contre la réunion définitive de l'Hôtel de monnaye à la Banque de Pologne, et craignant que cette opinion de la Commission ne donne lieu à une pareille décision du Gouvernement provisoire, la Banque croit de son devoir de soumettre encore quelques observations à Votre Excallence sur ce sujet.
En s'abstenant de reproduire ni les motifs qui s;opposent à la séparation de ces deux établissements et qui se trouvent suffisamment développés dans le rapport qu'elle a eu l'honneur de présenter à Votre Excellence, en date du 16 Décembre № 10.626, la Banque ne cherchera pas à faire ressortir ici les avantages qui réunion de la Monnauye à cet Institut, et inorant les raisons alléguées par la Commission des Finances et du Trésor, la Banque ne peut non plus essayer de les refuter, elle se bornera en conséquence, à reclamer l'attention de Votre Exellence sur les suites que pourra avoir une séparation immédiate de l'Hótel des monnayes de la Banque; et celle de la réunion de cette première a la Commission des Finances et du Trésor.
Il est de la connaissance de Votre Excellence que la Banque, dans le but de soutenir le crédit de ses billets fortement ébranlé par la révolution, vient d'arrêter à l'étranger une quantité considérable des matières afin de les convertir en monnaye et de subvenir par là aux besoins de la caisse d'échange.
Or avec les prix élevés de l'argent come il le sont actuelelement, et la difficulté de se procurer des fonds suffisants à l'étranger, la Banque n'aurait pas pu entreprendre les achats en question, que dans la supposition que l'Hôtel de la monnaye lui restera réuni, car ce n'est que dans le cas qu'elle n'aurait à supporter que les dépenses administratives de la monnaye, sans avoir à charge les autres frais pour le monnayage, qu'elle se triuverait en état de convertir en monnaye et sans perte l'argent qu'elle vient d'acheter. Mais le retablissement de l'ancien ordre par le rapport à la monnaye remettrait en vigueur les ancients règlements et nommément ceux du décret royal du 1 Décembre 1815 suivant lesquels la monnaye ne délivrerait à la Banque que 84 fl. pour un marc de Pologne d'argent fin, d'où résulte une perte pour la Banque d'environ 3%.
La Banque serait donc explosée à de gandes pertes et ne pourrait les éviter qu'en renonçant entièrement à l'achat des matières pour être convertis en monnaye; ce qui placerait la caisse d'èchange dans une position extrêmement difficile et exposerait à de grands inconvénients les caisses du Gouvernement, ainsi que tout le public en général. S'il doir donc étre résolu que l'Hôtel de monnaye doit étre replacé sur 'ancien pied d'ordre administratif, en ce cas il est indispensable que la Commission des Finances et du Trésor s'entende préelablement avec la Banque sur la réduction des frais du monnayage, afin de préserver cette dernière des pertes évidentes.
Cette réduction est d'autanr plus nécessaire, que dans un pays comme dans le nôtre, où la circulation na s'effectue dans la plus grande partie qu'au moyen des billets de Banque, personne ne fera venir des lingots pour les faire convertir en monnaye, car il est beaucoup plus facile de se trouverait en possession. On peut donc poser avec certitude que, si les anciens réglements rentrent en vigueur, aucun particilier ne fournira de l'argent à l'Hôtel des monnayes, en cas donc où la Banque ne pourrait pas l'occuper, cet établissement deviendrait un fardeau inutile au Gouvernement.
Il y a en outre une autre circonstance qui réclame impérieusement un arrangement préalable avec la Commission des Finances et du Trésor. La Banque prenant sous son administration l'Hôtel de la monaye s'est chargée d'échanger contre argent courrant, tout le billon qu'elle metterait en circulation. Et conformément à cette obligation elle a constamment veillé à ce que la quantité du billon ne depassât jamais les bessoins réels du pays: ausi toute la masse de cette monnaye tant celle frappée par la Banque que celle qui se trouvait antérieurement émise ne parait pas jusqu'ici encombrer la circulation, car personne n'est venu encore demander son échange contre de l'argent courant. Mais une fois que l'Hôtel des monnayes sera rentré sous l'administration de la Commision des Finances et celle-ci, laissant émettre du nouveau billon, il pourrait aisément arriver qu'on viendra à la Banque en demander l'échange contre de l'argent courants. Or il est clair, que la Banque ne pourrait en échanger que seulement la quantité qu'elle avait mise elle même au cours. Il en résulterait donc deux genres du billon dont l'un serait échangé à la Banque et l'autre refusé par elle: ce qui évidemment aurait donné lieu à des ambarras incalculables et à de nombreuses plaintes du public.
Il résulte de cet exposé que supposant que la Commission des Finances et du Trésor reprendrait l'Hotel de la monnaye sous sa direction, elle devrait préalablement s'entendre avec la Banque pour ce qui concerne l'émission ultérieure du billon, ou que la Banque doit être liberée de l'obligation d'échanger le billon qui est actuellement en circulation.
Mais indépendamment des circonstances exigeants un arrangement antérieur, la Banque doit représenter à Votre Excellence  que jusqu'à ce que la monnaye, doit être tenu dans une activité non interrompue et ses ateliers en mouvement nuit et jour. Tant que cet établisseent se trouve sous les ordres de la Banque et que les employés en dépendent, la Banque peut entièrement computer sur leur activité et leur diligence ayant le pouvoir de reprimer toute négligence et de remplacer même par d'autres ceux qui se relâcheraient dans leurs devoirs et en ce qui nécessiterait les réparations, les perfectionnements ou l'extension des ateliers de la monnaye, la Banque se trouve à même d'y pourvoir immédiatement et de subvenir aux dépenses de manière à ce que les travaux de monnayage n'en souffrent aucune interruption.
Tout ceci prendrait une toute autre tournure si la monnaye se trouve soustraite à la Banque et placée sous la direction de la Commission des Finances; la Banque n'aura plus le pouvoir de faire éxécuter immédiatement ses ordres par les employés et au cas de leur négligence, elle sera obligée de faire intervenir la Commission des Finances pour les faire stimuler. S'il se trouve que les ateliers exigent par toutes les longueurs des quantité nécessaire de lingots, n'aura aucune garabtie qu'elle sera monnayée dans un temps requis: et dans un tel état des choses elle ne pourra se charger de la responsabilité de l'échange de ses billets.
Ces raisons ont porté la Banque à supplier Votre Excellence dans le cas que le Gouvernement déciderait la séparation de l'Hôtel de la monnaie d'avec la Banque, afin de le faire rentrer dans la dépendance de la Commision du Trésor, de vouloir bien obtenir que la séparation en question soit reculée à trois ou quatre mois d'espace de temps, qui est absolument nécessaire pour rétablir le crédit des billets de Banque, et que dans tout les cas la Commision des Finances et du Trésor soit tenue s'entendre préalablement avec la Banque sur la réductioon des frais du circulation de la partie de cette monnaye qui déjà a été émise par la Banque.

Le Conseiller d'Etat Président Lubowidzki.
Le Sécretaire général Hassmann.

(Akta Rady Administracyjnéj Królestwa Polskiego. № Vol. 2.400. Sek. VIII. 18. a. «O mennicy, kyrsie monet, assygnat»).
(Из дел. бывш. Совета Управления).

ТЕМА ДНЯ: Русская монета - самая честная скупка монет!